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Cheignieu-la-Balme, le blog d'un Cheignieulat de coeur.

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Promouvoir le village de Cheignieu-la-Balme, la région du Bugey et le département de l'Ain. Je dédie ce site à mon épouse Sandrine et à mes enfants Alexis et Romain.


La faune et la flore du Bugey

Publié par cheignieulat avant tout

Catégories : #Cheignieu la balme

 

La faune et la flore du Bugey et du département de l'Ain.  

 

 

Le massif du Bas-Bugey est une région d’une très grande richesse biologique. A l'écart des principales voies de communication, il reste bien préservé. Mais c'est sa physionomie qui présente le plus d'intérêt. De la plaine du Rhône au sommet du massif (Molard Dedon,1219 m), le dénivelé est de près de 1000 m. Les conditions climatiques rencontrées sur l'ensemble du massif sont particulièrement variées et permettent une grande diversité botanique. Les milieux rencontrés sont aussi divers que tourbières, lacs, forêts montagnardes, pelouses sèches, pâturages, falaises...

       

Pour le département de l'Ain, le Bas-Bugey est la seconde grande région de pelouses sèches avec le Revermont. Plus des trois-quarts des pelouses recensées le sont dans l'une ou l'autre de ces deux régions. Le Mesobromion (pelouse maigre dominée par une graminée : le Brome dressé), habitat naturel menacé qui comptent parmi ceux dont la protection est considérée comme un enjeu européen, est un milieu d'une très grande richesse floristique et faunistique. Presque toutes les pelouses abritent un grand nombre d'espèces d'orchidées et diverses autres espèces peu communes ou protégées.

 

 

D'une manière générale, la flore de la plupart de ces prairies est très diversifiée, et l'on y retrouve l'ensemble du cortège caractéristique de ce type de milieu. On note également sur ces pelouses la présence de reptiles ou d'oiseaux intéressants. Certaines pelouses sont menacées de fermeture alors que d'autres sont soumises à une pression trop forte de pâturage.

http://www.faune-ain.org/index.php?m_id=620 

Le Bas-Bugey est également réputé pour ses nombreuses falaises, sites de nidifications de rapaces rupestres. La Cra, qui culmine à près de 1000 m d’altitude au-dessus d’Innimond, abrite le Faucon pèlerin. Une part importante des effectifs français niche dans le département de l'Ain.

 

 

 

Faune sauvage

Aperçu

 

La Dombes

Les étangs et leur environnement terrestre accueillent toute l'année d'innombrables oiseaux d'eau, mais c'est au printemps que cette avifaune est la plus remarquable. LaDombes est un des principaux foyers d'Europe de l'ouest pour la reproduction des canards ; leur exploitation par la chasse est un des fondements de la culture et de l'économie locale. Au total, 20 espèces d'oiseaux «d'Intérêt Communautaire», se reproduisent régulièrement en Dombes. Mais les étangs dombistes offrent bien d'autres richesses naturelles encore : flore remarquable, invertébrés (libellule, papillon), amphibiens ou chauves-souris, également «d'Intérêt Communautaire».

 

Malheureusement, depuis la fin des années 1970, une spécialisation céréalière croissante au détriment des surfaces en herbe, a profondément altéré cet écosystème exceptionnel avec, parmi les conséquences, une forte détérioration des populations de canards, du Vanneau huppé et la disparition de certaines espèces (Barge à queue noire, Perdrix grise, …).

ecureuil 

La sauvegarde de l'écosystème dombiste passe prioritairement par un retour substantiel de prairies en périphérie des étangs, par certaines précautions cynégétiques en période d'ouverture, par une gestion des étangs respectueuse des berges et de leurs ceintures de végétation aquatique. La surabondance de certaines espèces«à problèmes», ragondins, sangliers ou oiseaux piscivores, appelle aussi des initiatives concrètes.

 

Vanneau huppé                                                       Barge à queue noire

Le val de Saône

La prairie inondable accueille au printemps des oiseaux rarissimes ailleurs en France : le Râle des genêts, dont il s'agit d'une des dernières populations d'Europe de l'ouest, le Courlis cendré avec les meilleures densités observables en France, la Barge à queue noire, etc…

 

Râle des genêts                                                             Le courlis cendré

 

 

La plupart des ces espèces trouvent ici des paysages presque intacts, et des conditions encore satisfaisantes pour nidifier. Pourtant, malgré un programme agri-environnemental de dix années (1993-2002), les fenaisons tendent à devenir plus précoces, et le Râle des genêts s'est considérablement raréfié depuis 1999 ; il pourrait disparaître bientôt.

La Bresse

Contrastant avec les paysages d'étangs et les belles prairies inondables, la Bresse apporte une touche distincte avec ses étendues bocagères. Même si sa faune est moins remarquable, elle symbolise un certain état d'équilibre avec les pratiques agricoles. Cet équilibre est à préserver.

Les massifs forestiers du Bugey

 

grand Tétras                                 Gélinotte

 

Les reliefs du département de l'Ain accueillent une riche faune à l'écologie plus ou moins forestière.

Certaines espèces sont en expansion. C'est le cas du Chamois qui dépasse sans doute le millier d'animaux aujourd'hui. Cette population chassée se concentre sur lahaute chaîne du Jura, avec des extensions vers des habitats rocheux jusque dans le Revermont ou le bas Bugey. En expansion également, le Lynx peuple dorénavant tous les reliefs boisés du département. La vitalité de ces espèces justifiera à l'avenir le maintien ou la mise en œuvre de mesures aptes à préserver les équilibres avec les activités humaines, chasse et production forestière pour le Chamois, élevage ovin pour le Lynx.

D'autres espèces en revanche sont vulnérables et en déclin, comme le Grand Tétras ou la Gélinotte. Leur avenir est subordonné à une régulation de la fréquentation touristique, ainsi qu'à une gestion forestière favorisant la présence d'ouvertures et d'essences adaptées dans les massifs.

 

Les pelouses sèches du Bugey

Les pelouses sèches du bas Bugeyet du Revermont offrent au promeneur une riche palette d'orchidées sauvages. La faune locale bénéficie de la présence de ces clairières paysagères, que pourtant menace l'envahissement par les buis, ou autres ligneux.

 

     

Les marais du Bugey

Comme les pelouses sèches, les marais du Bugey, parfois sur des surfaces infimes, retiennent dans le département un cortège floristique et faunistique très spécifique. Ils sont également menacés par l'enfrichement, mais sans pouvoir compter sur l'éventuel recours à une agriculture qui a déserté ces espaces depuis longtemps.

 

Les cours d'eau

Le département est parcouru par une large gamme d'eaux courantes, de la Saône avec ses poissons carnassiers (brochet, sandre), à la rivière d'Ain et ses salmonidés (ombre, truite). Le haut Rhône et la basse vallée de l'Ain ont connu, il y a une vingtaine d'années, le retour du Castor.

 

 

 

Gestion cynégétique

Aperçu

 

L'activité cynégétique du département est importante et diversifiée. Elle mobilise 16000 chasseurs sur 770 territoires de chasse distincts (370 sociétés communales dont 23 ACCA et 400 sociétés particulières).

La chasse au grand gibier avec plus de 6000 sangliers, 5000 chevreuils, 100 chamois et 20 cerfs tirés annuellement, est en expansion au rythme de la croissance des populations.

  • Les chevreuils sont chassés sur l'ensemble du département, les zones les plus giboyeuses étant situées en montagne et les zones les moins giboyeuses en bord de Saône.
  • Le chamois est tiré sur la haute chaîne du Jura et les vallées de la Valserine et de la Semine.
  • Le cerf est tiré régulièrement, en petite quantité, sur le pays de Gex et le marais de Lavours.
  • Les sangliers (non soumis réglementairement à plan de chasse contrairement aux espèces précédentes) sont abondants dans tout le massif bugiste, le pays de Gexmais également bien présents dans une large partie de laDombes. C'est une espèce qui doit être surveillée de très près compte tenu des dégâts considérables qu'il est susceptible de causer aux cultures (maïs surtout) et aux prairies naturelles de montagne.

La chasse au gibier d'eau est très importante près des surfaces en eau et notamment en Dombes. Le tableau de chasse en Dombes est néanmoins constitué majoritairement de canards colverts élevés et lâchés pour l'ouverture.

La chasse au petit gibier (faisan, lapin, perdreaux, lièvre) a continûment décliné depuis 50 ans suite à des modifications profondes de l'écosystème liées à la spécialisation et à l'agrandissement des exploitations agricoles, notamment.

 

Néanmoins, les actions de gestion volontariste de la population de lièvres, engagées par de récents groupements d'intérêt cynégétique, s'avèrent efficaces avec un retour remarqué de cette espèce.

D'autres actions de gestion très positives de l'habitat par les chasseurs doivent être signalées, en particulier :

  • L'implantation très significative de jachères faune sauvage, au rythme de 700 à 800 hectares par an. Ces actions, depuis 1997, ont concerné une grande majorité des communes des plaines occidentales (pratiquement toutes, sur l'axe nord-sud Bourg-en-Bresse-Loyettes, une bonne partie des communes de Dombes et du val de Saône sud jusqu'à Grièges et un nombre non négligeable en Bresse) et un nombre significatif de communes autour de Belley.
  • L'implantation de haies par les chasseurs : 25 communes pour 50 kilomètres de haies nouvelles environ ont bénéficié de cette action en 10 ans (1992 à 2002).

     

 

 

 

bandeau_renard_faune_et_flore

 

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